Viola Amherd, c’est un regard. Bleu, nuance menthe des glaciers. C’est aussi une coupe. Courte et méchée. C’est enfin un style. Viola Amherd porte le tailleur sombre et passe-partout comme les hommes qui ont le privilège d’accéder au Conseil fédéral ont la réputation de tous arborer le costard gris. Elle n’a jamais été un produit remarquable de la politique suisse ni même valaisanne et pourtant c’est d’elle qu’on parle pour remplacer la solaire Doris Leuthard.
Le doute, le vrai
«Non, ça ne me fait pas peur d’être sous les projecteurs.» Viola Amherd la discrète mais sûrement pas effacée valeur sûre du PDC suisse et haut-valaisan hausse les épaules et sourit. Lorsqu’on lui soumet les critiques rapport à son charisme défaillant qui parsèment les articles de presse. Des articles qui se succèdent partout en Suisse depuis la démission de la conseillère fédérale PDC.