Seule une partie de la structure du viaduc de Riddes a pu être analysée depuis qu’une inspection a révélé les divers problèmes de ce pont, interdit aux 3,5 tonnes depuis le 8 juillet. En cause: la complexité de la construction mais surtout la découverte d’amiante qui ralentit les recherches. «Ce n’est que lorsque tout risque pour la santé des travailleurs sera écarté que la poursuite des investigations structurelles dans le caisson du pont pourra être entreprise», écrivent l’Etat du Valais et l’Office fédéral des routes dans un communiqué. Mardi, ces autorités copropriétaires de l’ouvrage se sont réunies pour faire le point sur l’état du pont.
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Au cours de cette rencontre, les autorités ont «décidé de poursuivre les investigations jusqu’à ce que l’état du pont soit suffisamment connu. Ce n’est qu’à ce moment-là, à savoir probablement à la fin de l’année, qu’une décision pourra être prise concernant une réhabilitation et les mesures constructives à prendre», précisent-elles.
Le viaduc de Riddes souffre d’un défaut de construction en lien avec les câbles de précontrainte, de cancer du béton et d’un défaut de la méthode d’étanchéité utilisée à l’époque. Il restera interdit aux 3,5 tonnes jusqu’à nouvel avis.