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Veyras: une femme condamnée pour homicide volontaire

Condamnée à sept ans de prison par la justice valaisanne en 2020 pour avoir tué son partenaire à Veyras, une femme a vu son recours rejeté par Mon Repos.

13 juil. 2021, 15:59
Le Tribunal fédéral note que la peine de prison de sept ans prononcée par la justice valaisanne est appropriée.

Le Tribunal fédéral a rejeté le recours d’une femme qui a tué son partenaire de deux coups de couteau en 2018. Après une dispute, l’homme de 62 ans avait retiré sa demande en mariage et promis de «tout faire pour qu’elle rentre en Afrique». Elle estimait que la justice valaisanne avait statué de manière arbitraire.

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Cette dernière avait condamné la femme à sept ans de prison pour homicide volontaire. Elle avait également ordonné l’expulsion de Suisse de cette ressortissante camerounaise pour une durée de dix ans. Dans un arrêt publié mardi, le Tribunal fédéral a suivi l’argumentaire du tribunal valaisan. Il estime que «la cour cantonale n’a pas violé le droit fédéral en condamnant la recourante pour meurtre intentionnel, à tout le moins par dol éventuel».

La femme arguait de son côté qu’il s’agissait d’un homicide par négligence, les coups de couteau ayant été portés alors qu’elle tentait de se libérer de l’emprise de son compagnon. Des explications jugées peu crédibles, notamment au vu de la profondeur des plaies, selon le Tribunal cantonal.

Là aussi, le Tribunal fédéral donne raison à la justice valaisanne, soulignant que cette décision se base sur des déclarations de la recourante et de personnes de son entourage. Il note aussi que la peine de prison de sept ans prononcée est appropriée.

Rappel des faits

Au moment des faits, la femme vit avec la victime, alors âgée de 62 ans, dans un studio à Veyras depuis environ deux ans. Le jour du crime, l’homme lui demande sa main. C’est ce que montre un enregistrement vidéo retrouvé sur le téléphone portable de la femme, originaire du Cameroun. Plus tard dans l’après-midi, une dispute éclate entre les deux partenaires, qui avaient bu beaucoup d’alcool.

L’homme change d’avis, décide qu’il ne veut plus l’épouser, lui fait sa valise et la met à la porte de l’appartement. Il écrit également aux autorités, indiquant que sa partenaire a menti sur son statut de réfugiée. La femme revient plus tard au logement. Une nouvelle altercation débute, qui se termine par deux coups de couteau dans l’abdomen. Le sexagénaire décède peu après son admission au service des urgences de l’hôpital. (Arrêt 6B_1279/2020 du 30.6.2021)

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