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Vers une hausse des déductions fiscales pour les automobilistes valaisans

Les frais de parking ont augmenté ces dernières années, ce qui justifie une hausse des déductions fiscales admises, pour la majorité des députés valaisans.

14 oct. 2020, 15:44
En dix ans, les frais de parking ont été multipliés par deux voire trois dans les villes valaisannes.

Une majorité du Grand Conseil souhaite que les montants pouvant être déduits fiscalement pour les frais de déplacement professionnels soient augmentés. Le postulat du PLR le demandant a été accepté mercredi par 70 voix contre 50.

Défendant la nécessité de cette révision, la députée Sonia Tauss-Cornut (PLR) a rappelé que les frais de parkings sont compris dans la déduction fiscale admise, qui se monte actuellement à 70 centimes par kilomètre parcouru. «Ce montant a été fixé il y a dix ans. Depuis, les frais de parking dans les villes valaisannes ont été multipliés par deux, voire par trois.»

L’UDC a appuyé cette demande. «En dix ans, les taxes sur l’essence ont aussi fortement augmenté», a argumenté Grégory Logean.

Le Valais déjà généreux

La gauche et le PDC du Bas se sont vertement opposés à ce postulat.

Françoise Métrailler (PDC du Bas) a constaté que ces dernières années les frais de déplacement ont diminué en raison de la baisse de la consommation des véhicules.

Les Verts, par Nathalie Cretton, ont indiqué que le Valais est l’un des cantons les plus généreux en matière de déduction pour les frais de déplacement. La députée a aussi rappelé que les frais liés au Park&Ride peuvent être déduits, en plus des 70 centimes par kilomètre, une possibilité prévue pour favoriser les transports respectueux de l’environnement. Elle a indiqué que si le montant déductible passait à 80 centimes, il en coûterait 3,5 millions à la caisse de l’Etat du Valais et un montant similaire pour les communes.

De son côté, Raymond Borgeat (AdG) estime que pour soutenir les pendulaires, d’autres mesures doivent être prises, comme la création de parkings relais ou en favorisant le covoiturage.

Ce postulat passe maintenant aux mains du Conseil d’Etat qui devra y répondre lors d’une prochaine session.

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