Le milieu de la construction à Verbier est sous pression. Comme l'a révélé notre enquête publiée vendredi, certains dossiers sont jugés litigieux par rapport à la réglementation en vigueur. Ces cas, une dizaine en notre possession, vont de la non-conformité des travaux effectués par rapport aux plans déposés lors de la mise à l’enquête publique à l’agrandissement sans autorisation de résidences secondaires, pratiques contraires à l’ordonnance sur la Lex Weber. Deux expers externes ont été mandatés par la communes pour faire la lumière sur ces dossiers problématiques.
Hier, l’association des architectes de Bagnes a tenu une assemblée extraordinaire sous la houlette du président de la commune Eloi Rossier pour dresser un état des lieux. Dans ce climat agité, «Le Nouvelliste» donne la parole à Pascal Varone, président de la commission cantonale des constructions (CCC). Cet organe indépendant a comme mission d’autoriser ou de refuser des projets de construction situés à l’extérieur de la zone à bâtir ainsi que des projets dont une commune est requérante ou partie prenante. Toutes les autres demandes d’autorisation de construire situées en zone à bâtir sont de compétences communales. Autant dire que les dossiers dont il est question à Verbier n’arrivent pas sur la table de la CCC. Reste que cette commission d’experts a une vue à la fois globale et très précise des règlements et lois en vigueur.
Pascal Varone, certains architectes actifs à Verbier évoquent des pratiques qui exploitent des «zones grises» pour expliquer ces cas problématiques. Sont-ils dans l’illégalité ou non?
"Juridiquement, il n’y a pas de zone grise. Des constructions qui ne correspondent pas aux plans approuvés lors de la mise à l’enquête publique sont illégales." ....
Retrouvez l'intégralité de cet interview dans nos éditions papier et numériques de ce samedi 22 août.