«Nous sommes super satisfaits, le pari est réussi et ça nous motive à continuer de plus belle». Ce dimanche, la voix presque éteinte – dernier jour de festival oblige – Raphaël Nanchen dresse un bilan souriant du Polaris, dont il est le cofondateur.
L’événement, qui a ouvert jeudi, a attiré 12’000 clubbers à Verbier, festival off inclus. Un chiffre plus haut que ceux des éditions précédentes, notamment grâce à une capacité augmentée de la tente principale.
Les clubbers peu branchés «journée»
Nouvelle structure atteignable en navettes, horaires prolongés jusqu’à 2h sauf le dimanche, jour additionnel: le festival a bien géré ses nouveautés, notamment avec des équipes efficaces.
Petit bémol: puisqu’ils pouvaient clubber plus tard dans la nuit, les festivaliers ont été très peu à profiter du Polaris de jour vendredi et samedi. Alors que la tente offrait pourtant une vue à 360 degrés sur les montagnes. «Il y a toujours un écart entre ce qu’on imagine et la réalité, on va procéder à quelques aménagements pour l’an prochain», livre Raphaël Nanchen.
Sets mémorables
Reste qu’une fois le soleil couché, la tente de Polaris, bondée, n’avait rien à envier aux grands clubs électros. Light shows et décoration ont sublimé les sets de la crème de la scène techno mondiale. Les passages aux platines de Massive Attack, Tale of Us, Dixon et Carl Craig ont particulièrement marqué les esprits.
Les festivaliers ont aussi largement occupé le Farinet et l’Etoile, clubs où se déployait un riche festival off.