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Valais: unis pour une viticulture durable

Vitival prône l’union sacrée entre tous les vignerons valaisans adeptes de la production intégrée comme partisans du bio.

27 juil. 2020, 09:53
Stéphane Kellenberger, le président de Vitival

«Pas question de monter les chantres du bio ou de la biodynamie contre les défenseurs d’une culture plus traditionnelle. Les vignerons valaisans doivent former une seule vraie famille». Président de Vitival, Stéphane Kellenberger a appelé à l’union sacrée. «Seule voie pour permettre à notre viticulture de traverser cette période combien difficile».

Encore 850 membres

Concrètement, le groupement créé il y a 31 ans pour promouvoir «tout type de production à caractère écologique et durable» entend miser entre autres sur la formation continue de ses membres dont le nombre continue de diminuer. Une érosion logique car il y a de moins en moins de vignerons du samedi alors qu’a contrario le nombre d’adeptes du bio qui ne veulent pas cotiser à deux associations ne cesse de croître», explique le vigneron de Loèche et patron de la Cave Vin d’œuvre.

Vitival – qui peut toujours s’appuyer sur 850 membres, professionnels de la vigne ou non, qui couvrent 3’800 hectares de vignes sur les 4’800 du vignoble valaisan – entend par exemple promouvoir les engrais verts, les outils pour la santé du sol ou le piégeage du carbone lors des prochains cours organisés à partir de novembre prochain et surfer ainsi sur la vague de Vitisol.

Tout au long des six ans qu’a duré ce programme largement subventionné par la Confédération et le canton, Vitisol avait réussi à convaincre 170 entreprises valaisannes à appliquer sur plus de 500 hectares différentes mesures en lien «avec une gestion durable des sols viticoles comme la diminution des herbicides ou l’amélioration des propriétés physiques et de l’activité biologique des sols».

Tout un programme rentrant pile poil dans les objectifs initiaux de Vitival à savoir produire des raisins de qualité en respectant la santé humaine et l’environnement dans sa globalité (sol, eau, air, biotope) mais aussi promouvoir la production intégrée dans l’ensemble de la profession.

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