Au cœur d’une chaufferie de Martigny, Thierry Salamin tient une tablette tactile dans ses mains. D’un simple glissement de doigt sur l’écran, il choisit d’abaisser la température de la chambre attenante de quelques degrés. Une demi-seconde s’écoule, puis un déclic se fait entendre dans le chauffage électrique qui se trouve au coin de la pièce. «L’ordre a été transmis à la machine», lance le président de l’Association valaisanne des installateurs électriciens.
Simple et intuitif, le procédé fonctionne même lorsque son utilisateur se trouve à des centaines de kilomètres de sa chaufferie. Pratique lorsque l’on est propriétaire d’une résidence secondaire, et que l’on souhaite réguler la température de son chalet en fonction d’un séjour à venir. «Malheureusement, ces technologies sont encore trop peu connues du grand public», regrette Thierry Salamin. Sur les 700 000 résidences secondaires que compte le pays, à peine 2% en sont en effet équipées.