Un Irakien de 33 ans a été condamné à 90 jours-amende avec sursis pour avoir frappé sa femme, notamment lorsque celle-ci était enceinte.
La femme a subi des violences et des insultes pendant des mois, alors que le couple était hébergé dans des centres pour requérants à Vallorbe puis à Saint-Gingolph. Elle a notamment reçu des coups de bâton, indiquent nos confrères de «20 Minutes».
Lorsque sa femme est tombée enceinte en 2012, le mari l’a frappée à coups de poing au ventre, car elle refusait d’avorter.
Il a recommencé lors d’une seconde grossesse deux ans plus tard. Le couple s’est ensuite installé dans le Valais central, puis dans le Chablais où les coups ont continué à pleuvoir. «Je suis son homme. J’ai mes droits sur elle. Je veux que ma famille soit bien cadrée», s’est justifié l’Irakien, au bénéfice de l’aide sociale, devant la justice.