Déstigmatiser et libérer la parole. C’est ce pour quoi œuvre l’association bénévole Synapsespoir depuis 2009. Dix ans de combat mené avec conviction et détermination par sa présidente, Louise-Anne Sartoretti et ses sept autres membres fondateurs. Un cap pour l’organisation d’utilité publique, qui informe et soutient l’entourage des personnes atteintes de troubles bipolaires ou schizophréniques. Et l’occasion aussi pour la présidente de quitter ses fonctions, deux co-présidents la remplaceront: Pascal Brunner et Joseph de Preux.
Se livrer, sans culpabiliser
Pour Louise-Anne Sartoretti, infirmière de formation, qui elle-même a été la proche d’une personne atteinte de troubles psychiques, les familles viennent aujourd’hui plus facilement chercher de l’aide. «Mais le tabou sur la maladie reste encore très présent, tout comme la difficulté d’en parler.»
Un tabou qu’Aline (prénom d’emprunt), en...