«Les bourgeoisies sont les vestiges de notre histoire, de nos traditions.» Il n'y a pas de doute, le Viégeois Georges Schmid, élu la semaine dernière à la présidence des bourgeoisies suisses, croit en l'importance de ces organisations particulières et parfois méconnues. En Valais, on en dénombre pourtant 141 (sur 126 communes). Mais en 2018, que représentent-elles vraiment? «Cette question est remise sur la table tous les 25 ans», sourit le président des bourgeoisies valaisannes Adalbert Grand.
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La loi cantonale leur confère des tâches spécifiques dont la plus importante est la gestion et l’entretien du patrimoine bourgeoisial, principalement composé de forêts et d’alpages, parfois de bâtisses ou d’immeubles locatifs et même, dans des cas particuliers, de remontées mécaniques, d’entreprises, d’hôtels ou de restaurants. Et Adalbert Grand d'ajouter: «Dans les processus des fusions, elles peuvent aider les habitants à conserver une identité.» Exemples...