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Valais: quand les filets de protection se retournent contre le gibier

Les parcs qui protègent les animaux d’élevage en montagne peuvent se transformer en pièges mortels pour la faune. Pour le garde-faune de Nendaz, il faut une meilleure sensibilisation à ce problème auprès des agriculteurs.

09 sept. 2020, 18:00
Les cornes du chevreuil restent coincées dans les filets. Celui-là a pu être libéré à temps par le garde-faune, mais tous n'ont pas la même chance.

En deux semaines, Christian Bornet, garde-faune dans la région de Nendaz, a constaté la mort de trois chevreuils et en a relâché deux. Tous étaient pris dans des filets de parcs à moutons ou à vaches «Si les bêtes ne sont pas strangulées directement, elles restent coincées par les bois. Alors elles se débattent et s’emmêlent encore plus dans la clôture et grattent la terre pour chercher à boire jusqu’à s’épuiser. C’est une fin atroce!»

A chaque fois, ces funestes rencontres le marquent. Au point que durant quelques jours, il a exposé la photo d’un animal prisonnier sur son profil Whatsapp. «Le but était de sensibiliser les gens et les agriculteurs de montagne à cette problématique.» Pour lui, il n’est pas question de condamner en bloc les paysans, car «la majorité d’entre eux travaillent de manière très respectueuse», mais de rappeler qu’un parc mal monté ou abandonné peut causer de...

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