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Valais: quand le vote sur les budgets communaux exprime un ras-le-bol de la base

L'assemblée primaire de Saint-Gingolph a refusé le budget 2019. Une rareté en Valais. D'autres législatifs ont haussé le ton lors des débats publics. Ils sont l'expression d'un ras-le-bol, d'un manque de communication, voire d'une crise politique.

01 févr. 2019, 05:04
A Bagnes, le vote séparé et à bulletins secrets sur le budget 2019 fut une mesure rare et forte.

Le fait est suffisamment rare pour être évoqué. L’assemblée primaire de Saint-Gingolph a largement refusé, en décembre dernier, le budget communal 2019. Sur fond de querelles politiques et de climat hostile, les citoyens se prononcent ce vendredi soir sur une seconde mouture du budget… identique à la première. «Ce n’est pas une défaite personnelle, mais celui d’un collège», évoque le président Werner Grange. Au cœur de l’affaire, un investissement de 50 000 francs pour une passerelle.

A lire aussi: Le budget met l’exécutif de Saint-Gingolph en crise

Le cas gingolais est unique pour le Valais romand. Mais certains budgets municipaux ont été âprement discutés. On peut citer le cas particulier d’Arbaz. L’assemblée a refusé une première fois le budget, avant de le valider, le tout durant la même soirée. Un poste controversé de 15 000 francs concernant le transport scolaire a été biffé sur pression de parents d’élèves.

On peut...

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