Jeudi en fin d’après-midi, le Grand Conseil valaisan va se consacrer aux dossiers urgents. Toute l’actualité cantonale n’est pas urgente. Le Bureau a tranché et a refusé plusieurs interventions parlementaires. «Nous avons accepté la moitié des 25 textes que les députés ont déposés en urgence», déclare le premier vice-président, Gilles Martin. Voici ce que le Bureau a retenu.
Les gros dossiers retenus
L’événement qui a suscité le plus de réactions des parlementaires cantonaux est le plan directeur cantonal, qui règle les problèmes d’aménagement du territoire. « Les députés veulent savoir quelles modifications ont été apportées par le Conseil fédéral au Plan directeur cantonal adopté par le Grand Conseil et demandent des précisions sur la réduction supplémentaire de 300 ha de zones à bâtir demandée par Berne. Trois textes ont été déposés en urgence pour évoquer cette problématique.
Comme le Conseil d’Etat est intervenu, comme arbitre, dans le dossier de CMA, les députés veulent en savoir plus. L’UDC demande notamment s’il est vrai que le conseiller d’Etat Christophe Darbellay devra intervenir devant la justice new-yorkaise dans le cadre de l’affaire Vitek.
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Les actionnaires de la BCVs, au premier rang duquel l’Etat du Valais et ses 70% d’actions, n’ont pas donné décharge à l’ancien président du conseil d’administration, Jean-Daniel Papilloud lors de la dernière assemblée générale de la banque. Le Grand Conseil demande des éclaircissements en ce qui concerne les autres membres du conseil, ceux qui étaient présents lors de l’octroi des crédits à Alkopharma.
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Les tensions entre le chef du Service de l’enseignement professionnel, Claude Pottier, et le conseiller d’Etat Christophe Darbellay vont aussi se retrouver sur la table du Parlement cantonal.
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Les socialistes du Haut-Valais interviennent à propos de l’éventuel enfouissement de la ligne à très haute tension qui va relier Chippis à Mörel.
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