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Valais: les chasseurs à la rescousse pour tirer le loup

Le Grand Conseil valaisan a accepté un postulat demandant que les chasseurs puissent venir apporter leur soutien aux garde-chasse chargés par les autorités d’éliminer un loup.

12 mars 2019, 12:01
Le loup reste un animal très difficile à tirer.

Les autorisations de tir du loup se terminent souvent sans que le grand prédateur ne soit inquiété. Deux députés, Grégory Logean (UDC) et Alex Schwestermann (chrétien-social du Haut) ont demandé d’élargir le cercle des personnes autorisées à l’abattre pour augmenter les chances de succès.

Ils ont été suivis mardi par le Grand Conseil dans leur volonté de permettre aux chasseurs de tirer le loup lorsque sa mise à mort est ordonnée par les autorités compétentes, par 77 voix contre 39 et 4 abstentions.

A lire aussi : Deux députés demandent que les chasseurs puissent aussi tirer le loup

Grégory Logean a expliqué que c’est l’agriculture de montagne «qui est assassinée» par le loup, ce qui est néfaste à l’obtention d’une nourriture de proximité, favorable au climat. «Les garde-chasse ne peuvent pas consacrer davantage de temps à la gestion du loup, ils ont aussi d’autres tâches à accomplir.»

Le loup: une obsession

Emmanuel Revaz (Verts) conteste «l’obsession» qu’ont certains députés à revenir sans cesse avec le sujet du loup devant le Parlement. Il conteste aussi l’idée du postulat. Permettre à de nombreux chasseurs de se lancer à la traque du loup «serait contre-productif», estime-t-il. Il remarque que le retour à des battues organisées contre le loup donnerait «une très mauvaise image du Valais».

Patrick Evéquoz (AdG) constate pour sa part que lorsque les chasseurs ont pu apporter leur soutien aux garde-chasse pour tirer le loup, ils n’ont pas fait mouche.

Après le vote positif du Parlement cantonal, le dossier passe en mains du Conseil d’Etat pour étude.

 

 

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