Les apprentis cuisiniers valaisans se ruent sur les restaurants des institutions, comme les hôpitaux et les établissements médico-sociaux. Et la tendance se renforce avec les années, selon les statistiques de l’Ecole professionnelle commerciale et artisanale de Sion (EPACs). «Pour cette rentrée, deux tiers des apprentis cuisiniers suivent leur formation dans des institutions. Cela devient vraiment inquiétant pour cette branche», souligne René Constantin, directeur de l’école professionnelle.
Eviter la pénibilité
Malgré les différences qualitatives qui distinguent les institutions des restaurants, les raisons de ces choix semblent très pratiques. «C’est clair que les jeunes veulent aujourd’hui éviter la pénibilité du travail et avoir du temps pour leur vie privée. Les horaires des cuisiniers dans un home n’ont rien à voir avec ceux d’un restaurant», souligne le chef étoilé de Sierre, Didier de Courten, dépité. Une récente étude montre d’ailleurs que la plupart des Suisses de 16 à 25 ans aspirent à une...