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Valais: le PS élabore un plan d'action pour un canton solidaire

Lors d'un congrès extraordinaire du parti du Valais romand à Miège, les militants ont découvert le plan d'action préparé par plusieurs membres pour rendre le Valais plus solidaire et écologiquement plus responsable. Cinq défis ont été établis.

21 avr. 2018, 16:40
Le projet du plan d'action a été présenté à la centaine de membres présents samedi à Miège.

Plus d’une centaine de socialistes ont assisté samedi au congrès extraordinaire du parti socialiste du Valais romand. But de cette rencontre: découvrir le plan d’action du parti pour un Valais plus solidaire et préparé par 103 militants du parti du haut et du bas du canton depuis le congrès de septembre 2017 à Sion. «Ce plan d’action exprime la volonté des militants», a expliqué Katia Chevrier, vice-présidente du PSVr et responsable du projet.

Cinq défis ont ainsi été définis, dans les domaines sociaux et environnementaux. Divers moyens ont été envisagés pour tenter de les réussir. « Le plan d’action n’est pas figé dans le marbre. On peut encore le modifier », a ajouté Katia Chevrier. 

Elaborer un guide en matière d'aide sociale

Au niveau social, par exemple, le plan envisage de soutenir et créer des projets d’économie solidaire et locale. L’un des moyens serait d’élaborer un guide en matière d’aide sociale. «En aucun cas, notre démarche ne veut se substituer aux démarches existantes. Elle veut juste orienter les personnes qui en ont besoin», a expliqué Pierre Correvon.

Les militants se sont basés sur un article d’une journaliste qui a effectué une recherche pour savoir pourquoi les familles nécessiteuses ne demandent pas l’aide sociale. Il s’avère que, souvent, les personnes ne comprennent pas la démarche administrative complexe à suivre. Par ailleurs, être à l’aide sociale est encore stigmatisant. Certaines personnes d’origine étrangère ont également peur de mettre en péril leur permis de séjour.

Aller informer les personnes directement dans les villages

L’une des idées des militants est de parcourir les villages avec un bus pour informer les personnes concernées. «On essaie de cibler quatre villages, et on aurait déjà un résultat si on arrive à convaincre dix personnes à faire valoir leurs droits», a expliqué Sonia Z’Graggen.

Le plan d’action ambitionne encore d’encourager l’accès pour tous à des échanges et à des formations qualitatives. Moyens proposés: la création d’une liste de projets de recherche socialiste et l’attribution d’un prix annuel aux travaux remarquables. Ou encore la création d’un réseau de transmission des savoirs de militants. «Nous avons l’idée de créer une chaîne sur You Tube pour diffuser des courts témoignages de plusieurs de nos membres pour qu’ils transmettent ainsi leur savoir», a expliqué Olivier Salamin. Le projet est de réaliser cinq films cette année pour avoir un réservoir d’ici la fin de l’année prochaine un réservoir de cinquante vidéos.

Mobilité douce et environnement

Troisième défi : développer la mobilité douce et les transports publics, en construisant et coordonnant les co-voiturages par exemple. Le quatrième projet est de promouvoir des pratiques environnementales durables et responsables, via un guide pour tendre à l’autonomie des nouveaux besoins énergétiques.

Enfin, le cinquième défi concerne l’accompagnement de la participation citoyenne du PS. Le plan d’action propose ainsi de créer un centre d’alerte pour suivre le dossier de révision de la Constitution.

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