Un citoyen se présente dans un centre de tri communal. Dans le coffre de sa voiture, de vieux jouets en plastique, des bouteilles de produit à lessive, des emballages alimentaires.
Au moment de les larguer dans la benne des encombrants, il voit sa démarche interrompue par l’un des employés de la déchetterie. Surprise: ce dernier lui indique que les petits plastiques ne sont pas récupérés, et qu’ils doivent être jetés dans les sacs-poubelles blancs, taxés. Le motif? Il n’existe à ce jour aucune filière de revalorisation des déchets plastiques. Un seul et unique destin: l’incinération.
Des objets qui ne peuvent encore être recyclés
La scène pourrait se reproduire dans la majeure partie des communes valaisannes. Directeur de la Satom de Monthey, Edi Blatter détaille: «Les plastiques des ménages sont souvent composés de matériaux multicouches, en fonction des produits qu’ils contiennent, de l’apparence ou encore de la rigidité qu’ils doivent conférer...