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Valais: le garde-chasse cumule les procédures pénales. Notre enquête.

Un garde-chasse multiplie les ennuis avec la justice dans une succession rocambolesque. Informé de certains faits, le Service de la chasse n’a pas jugé bon de les dénoncer au procureur.

16 sept. 2019, 05:30
L'un des pièges photographiques installés par l'Université de Berne afin de cartographier les traces d'animaux.

Destruction d’appareils photographiques appartenant à l’Université de Berne, dissimulation de trois tirs accidentels pour «services rendus», tir illégal d’un trophée de cerf en compagnie d’un client et détention inadéquate de deux aiglons, comme le révélait «Le Nouvelliste» en juillet dernier: ce sont tous les soupçons qui pèsent aujourd’hui sur un garde-chasse valaisan sous le coup d’au moins trois instructions pénales. Condamné une fois à une contravention mineure pour maltraitance sur des chevaux, l’homme est depuis plusieurs années dans le viseur de la justice pour ces diverses affaires. Aucune des procédures n’a encore abouti à ce jour.

Or, un garde-chasse est un représentant de la justice. «Au vu de ce statut particulier et des obligations en découlant – notamment quant à la protection de la faune», les faits «qui pourraient être reprochés au recourant n’en apparaissent dès lors que plus graves», souligne le Tribunal fédéral dans l’un des arrêts concernant l’une...

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