Le décret qui va régir les travaux de la future constituante n'a soulevé aucune contestation dans les travées du Grand Conseil mardi matin.
Le Grand Conseil fixe un cadre très large pour la future constituante qui déterminera son propre mode de fonctionnement. Il lui indiquera par contre un cadre budgétaire, qui n'est pas encore connu aujourd'hui.
Ce texte législatif prévoit que la nouvelle assemblée dispose de quatre ans exactement, à partir de sa première session, avant de rendre son projet de nouvelle Constitution.
Le conseiller d'Etat Frédéric Favre a indiqué que la plupart des autres cantons ont bouclé les travaux de révision de leur Constitution en trois ans et quelques mois, le Valais ne devrait pas avoir de souci pour boucler la sienne en quatre ans.
Les critiques
Parmi les critiques émises par les députés, on notera celle de Manfred Kuonen (chrétien-social du Haut) qui regrette le message adressé par l’évêque au clergé, par lequel il interdit aux prêtres de se présenter aux élections de la constituante.
De son côté, Fabian Zurbriggen (UDC du Haut) constate que «pour de futurs candidats, il est difficile de voir s’ils pourront siéger», car il n’y a pas d’horaire connu pour le mode de travail de la constituante, qui n'aura pas de suppléant.
Les autres groupes ont répondu en indiquant que le nombre de personnes intéressées à se présenter sur une liste est très élevé.
La session constitutive de la constituante, qui sera élue le 25 novembre prochain, aura lieu le 17 décembre 2018.