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Valais: la pédopsychiatrie est en souffrance

Les députés s’inquiètent des manques de moyens existant en Valais en matière de pédopsychiatrie. Une députée tire la sonnette d’alarme en racontant l’histoire d’une adolescente qui s’est suicidée faute d’avoir pu être prise en charge de manière adéquate.

16 nov. 2018, 09:43
La prise en charge en pédopsychiatrie en Valais n'est pas suffisante selon le Grand Conseil.

Le Grand Conseil a accepté vendredi, sans aucune opposition, un postulat interpartis demandant au Conseil d’Etat d’agir de manière urgente pour faire face aux manques de moyens existant dans le domaine de la pédopsychiatrie en Valais.

Dans leur texte commun, les députés Géraldine Arlettaz-Monnet (PLR), Julien Monod (PLR), Serge Fellay (AdG) et Egon Werlen (chrétien-social du Haut) déclarent que «tous les pédopsychiatres du canton, soit ceux en institutions, soit ceux en privé, sont complètement surchargés et ne sont plus en mesure d’assurer une qualité suffisante de leurs prestations, tout doit être fait dans l’urgence».

Une seule pédopsychiatre pour quatre sites

Les quatre élus constatent notamment qu’il y a qu’une seule pédopsychiatre pour superviser les sites de consultations ambulatoires de Sierre, Sion et Monthey et que le site de Martigny a même été fermé. Cette situation ne permet que des interventions d’urgence et non une prise en charge des souffrances vécues au quotidien.

A lire aussi: Martigny: pénurie de pédopsychiatres alors que la demande explose

La députée de Martigny Géraldine Arlettaz-Monnet raconte l’histoire survenue à une adolescente en crise qui a mis fin à ses jours faute d’avoir pu être prise en charge par une structure adaptée.

Le Conseil d’Etat est maintenant chargé de se pencher sur cette question.
 

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