«Plus la neige est épaisse, plus le taux de mortalité des ongulés est élevé», résume Yvon Crettenand, biologiste au Service de la chasse de l'Etat du Valais. Ainsi, la quantité de neige cumulée et les températures parfois fortement négatives de cet hiver risquent d'avoir touché de plein fouet la faune valaisanne, même s'il est encore trop tôt pour faire un bilan.
Selon les statistiques cantonales du gibier péri lors de la saison hivernale 2009-2010, dernier hiver très rude pour ces animaux, il y avait eu trois à quatre fois plus de perte par espèce que les années précédentes, rappelle le biologiste. «Cette année, les conditions sont encore plus difficiles. Si la mortalité est très forte, on devra prendre des mesures de gestion de la chasse.»
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