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«La dépendance du Valais à la péréquation fédérale doit être fortement relativisée»

Le Valais dépend toujours plus de Berne pour boucler l’année sur des finances saines. Le grand argentier Roberto Schmidt relativise et veut une meilleure autonomie du ménage cantonal. Interview.

30 mars 2018, 05:30
Le grand argentier valaisan Roberto Schmidt se veut optimiste sur l’évolution des finances cantonales.

Confiant, le grand argentier valaisan. Lors de la présentation des comptes 2017 jeudi, les premiers depuis son accession au Département des finances, Roberto Schmidt a dit tout le bien qu’il pensait de ces chiffres concoctés par son prédécesseur Maurice Tornay.

Pourtant le canton n’aura jamais été aussi tributaire de la manne fédérale. L’an dernier, les recettes provenant de la péréquation intercantonale se sont élevées à 667,4 millions de francs, en hausse de plus de 9% par rapport à 2016. Dans le détail, le Valais a touché 588,5 millions de Berne en compensation de son faible potentiel fiscal, 79 millions en raison des charges supplémentaires liées à sa topographie et 6 millions du pot sociodémographique pour la mobilité ou les agglomérations.

Et les nuages s’amoncellent pour le ménage cantonal tant en termes de péréquation financière qu’en matière de redevance hydraulique. Roberto Schmidt se veut néanmoins serein. Interview.

Si l’on ajoute à...

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