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Valais: l’héritage environnemental de Sion 2006 a 20 ans

Née dans le sillage de la candidature valaisanne aux JO de 2006, la Fondation pour le développement durable des régions de montagne poursuit ses activités en Valais et à l’étranger.

05 mars 2019, 15:28
La slowUp Valais est l'événement le plus populaire mis en place par la Fondation pour le développement durable.

Il reste un héritage aux aventures olympiques valaisannes. Son nom: la Fondation pour le développement durable des régions de montagne (FDDM). Créée en 1999 dans le cadre de la candidature Sion 2006 par l’Etat du Valais, la Ville de Sion et le comité de candidature, elle fête ses 20 ans.

Tout est parti de la charte du développement durable qui a été adoptée par le Grand Conseil en 1998. Son but: montrer la volonté du canton d’inscrire le projet olympique valaisan dans une perspective environnementale. Malgré l’échec de Sion 2006, la charte est là. «Malgré la défaite, la charte devait être respectée. Il fallait d’abord une structure pour la mettre en œuvre. C’est ainsi qu’est née la Fondation», raconte l’ancienne conseillère nationale Gabrielle Nanchen, la première présidente de la FDDM citée dans un communiqué.

L’événement qui marque: le slowUp Valais

Evénement le plus populaire mis en place par la FDDM au cours de ses deux premières décennies d’histoire, le slowUp Valais, qui attire chaque année près de 20 000 personnes entre Sion et Sierre. «Nous sommes fiers d’être le porteur suisse du programme éducatif «les explorateurs de l’eau» qui est présenté dans les classes», explique Eric Nanchen, directeur depuis 15 ans de la Fondation.

Eric Nanchen, le directeur de la FDDM depuis 15 ans

D’autres actions sont moins spectaculaires. «Nous accompagnons le canton et les communes dans leurs actions. Nous avons lancé une myriade de projets avec les services étatiques», déclare le directeur. «Le Valais n’a pas de Service du développement durable comme d’autres cantons, mais il a la chance d’avoir une Fondation à son service», résume Charly Darbellay, qui a été le deuxième président de la Fondation.

La FDDM, présidée actuellement par la députée Marianne Maret, est aussi active à l’étranger, notamment au Liban et au Rwanda, pays avec lequel des transferts de technologies ont été organisés en collaboration avec la HES-SO Valais.

Le logo de la FDDM

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