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Valais: l’embarras de l’Etat face à la fraude électorale

Alors qu’un renforcement de la sécurisation des scrutins n’est pas prévu pour demain, la Commission de justice du Grand Conseil ne propose aucune solution pour réparer la fraude électorale commise dans le Haut-Valais en 2017. Lors de sa session de novembre, le Parlement cantonal aura le dernier mot.

21 oct. 2018, 18:00
Un groupe de travail planche sur des mesures destinées à prévenir la fraude électorale.

Elle reconnaît que les conclusions de la Commission de justice (COJU) qu’elle préside puissent choquer. Mais Madeline Heiniger n’a pas de solution miracle à proposer pour corriger les effets de la fraude électorale, perpétrée lors des élections cantonales de mars 2017.

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Jeudi dernier, la COJU n’est pas entrée en matière – le délai de recours de trois jours n’ayant pas été respecté – sur une proposition des députés chrétiens-sociaux du Haut-Valais. Ces jaunes prônent un recomptage des voix, à la lumière des irrégularités constatées lors du dernier scrutin.

Début septembre, le Tribunal de Brigue a condamné un ancien membre de l’UDC à un an de prison avec sursis pour avoir falsifié 193 bulletins de vote, dérobés dans des boîtes aux lettres de Brique, Viège et Naters.

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