En Valais, hôpitaux et institutions devront former plus de personnel de santé ou passer à la caisse. La loi sur la mise à disposition de places de stage et d’apprentissage pour les professions non universitaires de la santé entre en vigueur au 1er avril 2021 et doit permettre de répondre à la pénurie de soignants formés en Suisse.
«Le potentiel de formation disponible dans le canton n’est actuellement pas entièrement exploité», rappelle mercredi l’Etat du Valais dans un communiqué. Et les institutions sanitaires recourent de plus en plus à du personnel soignant formé à l’étranger, ajoute-t-il.
Face à ce double constat, cette loi, adoptée par le Grand Conseil en juin, prévoit que le canton précise le nombre de places de stage et d’apprentissage que les différentes institutions sanitaires (hôpitaux, établissements médico-sociaux, soins à domicile, secours) doivent mettre à disposition chaque année. Celles-ci seront indemnisées financièrement «pour l’encadrement des stagiaires et apprentis».
Mais si elles ne remplissent pas leurs obligations, elles devront payer une contribution financière compensatoire, note encore le canton. La loi sera introduite par étapes au cours des cinq prochaines années afin que les acteurs sanitaires «aient le temps nécessaire pour faire les adaptations».
Cette loi concerne pour l’heure les professions d’infirmier et d’assistant en soins et santé communautaire, ainsi que celles d’assistants socio-éducatifs, d’aides en soins et accompagnement, de physiothérapeutes, de techniciens ambulanciers et ambulanciers. Cette liste pourra être étendue à d’autres professions de la santé selon les besoins, indique le canton.
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