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Valais: les associations prises pour des déchetteries depuis l'arrivée de la taxe au sac

Depuis janvier et l’instauration de la taxe au sac dans le Valais romand, certaines personnes profitent de se débarrasser de matériel inutilisable et parfois de leurs déchets, auprès d'associations. Job Transit, Emmaüs, Caritas ou encore l'Aslec en paient le prix.

23 mai 2018, 05:30
Sur la grille d'entrée de Job Transit, il est précisé que le dépôt d'ordures est interdit. Pas de quoi arrêter quelques personnes qui n'hésitent pas à vider le contenu de leur voiture devant la barrière.

Elles font partie des victimes collatérales de la taxe au sac. Même si la plupart des Valaisans jouent le jeu, la pression sur Emmaüs, Job Transit, Caritas et d’autres associations a augmenté dans la partie romande du canton depuis janvier. «Nous ne sommes pas des déchetteries», lance Christian Perruchoud, directeur de Job Transit. Le message est clair et partagé par les autres responsables.

Alors que ces associations aident ceux qui en ont besoin en donnant une seconde vie aux objets dont les gens ne veulent plus, leur travail de récupération est mis à mal par le dépôt de matériel impossible à réutiliser. «Entre 20% et 30% de la marchandise que l’on nous dépose pendant la nuit est à éliminer», lance Vincent Proton, directeur d’Emmaüs Sion.

Même des poubelles déposées…

Chaque matin, les objets et sacs laissés à l’arrière du bâtiment de la communauté réservent des surprises. Bonnes la plupart du...

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