Deux heures de colle pour avoir fait la grève du climat. Les sanctions sont en train de tomber pour les étudiants valaisans qui ont choisi de courber les cours le 15 mars dernier, en ignorant les recommandations du conseiller d’Etat chargé de la formation.
«Nous appliquons le règlement sans faire de zèle. Il y a le temps de l’engagement et celui de l’école», explique Christophe Darbellay qui avait promis «la tolérance zéro» pour les élèves qui ne se contenteraient pas de manifester après les cours. Une cinquantaine d’étudiants, essentiellement des deux collèges de Sion, sont concernés.
Une colle pour réfléchir au climat
«Il s’agit de deux heures de rattrapage», corrige Yves Fournier responsable du secondaire II. Ce temps sera consacré à une réflexion sur la problématique. «Ils pourront choisir d’écrire une lettre ouverte aux décideurs, à des climatosceptiques ou rédiger quelque chose sur leur propre engagement.»
Le Groupe jeune climat...