Deux tiers des apprentis cuisiniers valaisans préfèrent suivre leur formation dans des cuisines d’institutions (hôpitaux et homes).

Témoignages de deux jeunes qui expliquent les raisons de leur choix.

Laetitia Challandes, 18 ans, Sion: «Une cuisine dans un EMS convenait mieux à ma vie privée»

Laetitia Challandes dans la cuisine du home de Vétroz. Photo: Sabine Papilloud

Sa vie privée ne lui permettait pas de suivre un apprentissage dans la cuisine d’un restaurant traditionnel. «Ayant une fille de 2 ans et demi, il me fallait des horaires pratiques pour pouvoir gérer ma vie de maman à côté de ma formation», explique Laetitia Challandes, en deuxième année d’apprentissage de cuisinière au home Haut de Cry à Vétroz. «L’avantage, ici, c’est que les horaires sont fixes. On sait à quelle heure on finit. Et on ne travaille pas tard le soir. Soit je termine à 16 heures, soit à 18 h 30. Il...