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Valais: des nouveaux projets pour Nez Rouge

L’antenne cantonale de l’association fête ses 15 ans d’existence avec de nouveaux projets. Cap sur un nouvel outil informatique, la prévention et l’ouverture sur le Haut-Valais.

21 oct. 2019, 11:00
L'antenne valaisanne de Nez Rouge devrait bientôt s'étendre dans le haut du canton.

Que de kilomètres parcourus depuis 2004, date de la naissance de la section Valais de Nez Rouge, l’organisme qui ramène les conducteurs dont les facultés seraient affaiblies et qui ne se sentent pas en état de conduire.

Pour ce jubilé, l’antenne valaisanne – la troisième en Suisse en termes de grandeur et l’une des plus jeunes – met sur pied plusieurs projets. L’un d’eux est très ambitieux: la création d’un nouveau système informatique, qui permettra de mieux gérer les interventions. «Nous perdions beaucoup de temps lors de la transmission des courses à effectuer», relève le président de la section, David Artlettaz. «Quand le système informatique sera mis en place, les conducteurs recevront des pushs sur leur téléphone portable.»

Ce gain de temps a un prix, 75 000 francs, somme que la section valaisanne doit trouver, auprès de ses partenaires et des sponsors, mais aussi au sein du public. Pour ce faire, elle met sur pied, pour la première fois, un souper de soutien, qui se déroulera à Charrat le 26 octobre prochain. Avec une brisolée royale, des animations et une jolie tombola à la clé, avec des lots comprenant un week-end en Ferrari.

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Bientôt dans le Haut-Valais

Autre projet de Nez Rouge Valais, une participation accrue à la prévention: «Nous avons relayé la campagne de prévention de Fiesta et nous collaborons activement avec la police cantonale», relève Nicolas Hrdina, responsable de la communication et cofondateur de Nez Rouge Valais.

Nez Rouge Valais souhaite encore créer une section haut-valaisanne. «C’est l’une des seules régions de Suisse pas encore couverte», note Nicolas Hrdina. Jusqu’ici, la barrière de la langue avait eu raison des velléités, mais la situation est en train d’évoluer et la discussion est en cours. D’ici quelques mois, le haut du canton devrait être desservi.

 


Nous avons fêté notre 10 000e course l’année dernière.

Nicolas Hrdina, responsable de la communication et cofondateur de Nez Rouge Valais

 

Le bilan des 15 ans d’activité de Nez Rouge en Valais affiche de belles satisfactions. Les équipes de bénévoles interviennent gratuitement durant le mois de décembre. Pendant la période de carnaval, les organisateurs des festivités financent l’opération, et le reste de l’année, Nez Rouge peut intervenir sur demande, les frais étant à la charge des entreprises qui font recours à son service pour une de leurs manifestations. L’organisme peut toujours compter sur le soutien des garagistes de la région, qui fournissent 75% des véhicules.

Nez Rouge Valais a bien grandi, comme l’attestent les chiffres: de 200 personnes ramenées en 2004 on est passé à 2932 durant le mois de décembre 2018. «Nous avons fêté notre 10 000e course l’année dernière.» Rien qu’en décembre, 1349 transports ont été effectués (2932 personnes raccompagnées) et les 682 bénévoles ont parcouru 67 007 kilomètres, «une fois et demie le tour de la terre», souligne David Arlettaz.

Pas seulement à cause de l’alcool

Les responsables de Nez Rouge Valais souligent encore que leurs services ne concernent pas uniquement les conducteurs sous l’influence de l’alcool, mais toute personne se sentant affaiblie à cause de la drogue, de médicaments, du stress ou simplement dans un état de grande fatigue. «Les gens disent quand ils font la fête: «On s'en fout, il y a nez rouge!» Nous ne sommes pas du tout dans cet état d’esprit, mais c’est une idée impossible à changer. Chez nous, un nez rouge fait penser à l’alcool, alors que le logo vient du Canada, où est née l’Opération Nez Rouge en 1984, où il fait référence au nez de Rodolphe, le premier renne du traîneau du père Noël, qui éclaire le chemin», explique Nicolas Hrdina, le responsable de la communication.

Avant de faire appel à Nez Rouge, il est suggéré à chacun de se responsabiliser, avec l’idée de désigner préalablement au sein d’un groupe un chauffeur qui ne boira pas, de prendre un taxi ou de dormir sur place.

En savoir plus : Les inscriptions au souper de soutien de Nez Rouge

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