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Valais: des hermines au secours des cultures fruitières, une première suisse

Les arboriculteurs veulent une présence accrue des hermines dévoreuses de campagnols qui endommagent les arbres fruitiers. Des biotopes sont construits par des requérants d’asile dans la région de Martigny en première suisse. Avec monitoring universitaire à la clé financé par le canton. Exemplaire à plus d’un titre.

08 mai 2019, 17:00
Construction de pierriers pour favoriser l'installation d'hermines en vue de diminuer les dégâts des campagnols dans les vergers valaisans. De gauche à droite: Joël Bessard et son père Michel (agriculteurs), Emmanuel Revaz (collaborateur scientifique), Xavier Moret et son fils Julien (agriculteurs).

Des pierriers tout ce qu’il y a de plus naturel en phase de construction dans les vergers valaisans. Etonnante, la scène se déroule pourtant en de multiples endroits de la plaine du Rhône. Plus intrigant est l’objectif de ces structures pierreuses: favoriser l’installation durable d’hermines et de belettes en zone agricole. Vous avez dit énigmatique? Le mystère de cette délicate attention envers les mustélidés se dissipe lorsque l’on sait que ces charmants carnivores chassent impitoyablement campagnols et autres rongeurs, véritables fléaux pour les arbres fruitiers. Un projet complexe aux multiples acteurs s’est ainsi constitué en première suisse. Ou quand pierres, hermines, agriculteurs, requérants d’asile, canton, ornithologues et université travaillent en symbiose pour optimiser la biodiversité en même temps que la production de fruits. Voici comment.

Les rongeurs, terribles ravageurs

«Les rongeurs sont friands des racines de pommiers, de poiriers et autres abricotiers», témoigne Xavier Moret, arboriculteur au coude du Rhône,...

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