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Valais: de nombreux jardiniers des grandes villes s'activent pour tailler les arbres

Par sécurité, par souci esthétique ou pour ne pas empiéter sur une route, les arbres de nos villes sont soigneusement taillés. Une opération réalisée durant les mois les plus froids afin de réduire l’impact au minimum. Reportage sécateur à la main dans les quatre villes du canton.

31 janv. 2019, 10:00
A Sion, les jardiniers jouent les écureuils pour entretenir ce chêne, véritable "monument" parmi les arbres de la capitale.

Sion: sentir l’arbre avec ses mains

La capitale compte 15’000 arbres dont 4000 sont bichonnés par le service des parcs et jardins. Cette année, environ 300 spécimens seront taillés aux casernes, à Pratifori, sur la place du Midi et au cimetière de Platta. Parmi eux, plusieurs «monuments» à savoir des chênes qui sont relativement rares à Sion et qui nécessitent des travaux aériens au vu de leur taille imposante. «Dans une nacelle, on a moins de contacts avec l’arbre. Suspendu sur une branche, c’est le moyen idéal pour inspecter l’arbre, s’assurer de son état sanitaire, contrôler qu’il n’a pas de champignons ou de chenilles», indique Morgan Dick, adjoint du chef jardinier.

A Sion, les jardiniers aiment travailler directement au contact de l’arbre plutôt que sur une nacelle. C’est un bon moyen de vérifier son état sanitaire. © Sacha Bittel

Sierre: un œil attentif sur les platanes

Près de 2100 arbres...

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