A peine entré en fonction en ce début d’année, le Conseil de la magistrature (CdM) a lancé sa première enquête qui concerne le Ministère public. Mais comment travaille cette nouvelle autorité indépendante de surveillance de la justice? «Le Nouvelliste» a rencontré sa présidente, l’avocate et notaire sierroise Carole Melly-Basili. Et autant dire que le CdM a passablement de travail.
En effet, après quelques semaines, cette instance a déjà reçu de citoyens ou ouvert de son propre chef une douzaine de dossiers. «Nous avons la pression, car le Conseil veut répondre aux attentes de la population, tout en sachant qu’il ne pourra pas satisfaire chacun.»
«Tout le monde peut nous écrire. Un citoyen mécontent doit s’adresser désormais au CdM et non plus à la Commission de justice du Grand Conseil.» Cependant, attention, le CdM ne traite que des dysfonctionnements généraux. «Notre Conseil n’est pas une...