Il y a deux ans, le syndicat UNIA campait devant Manor Monthey pour protester contre l’ouverture du centre le dimanche 24 décembre, veille de fête. Un cortège funèbre, symbole de l’enterrement du Noël du personnel, avait même été organisé. Si, pour l’heure, aucune grande manifestation n’est prévue, le dialogue entre syndicats et commerçants reste épineux. Et l’annonce récente de la part des villes du Valais romand des horaires des nocturnes pour le mois de décembre réveille les tensions du côté des défenseurs des travailleurs.
«Droit au repos»
Si l’ouverture deux dimanches par année est légale depuis la modification de loi adoptée par le Grand conseil en printemps 2018 (pour autant que les municipalités prévoient une manifestation comme un marché de Noël), les syndicats déplorent le fait que les deux ouvertures dominicales soient fixées en décembre. Une période particulièrement intense dans le domaine de la vente.