L’an dernier, 600 condamnations ont été prononcées par le Ministère public valaisan pour des infractions aux consignes de lutte contre la pandémie. La grande majorité concerne des amendes d’ordre impayées, distribuées pour non-respect de la distanciation sociale. Les autres ordonnances punissent des cafés restés ouverts ou ne respectant pas les normes, selon les périodes de l’année, mais aussi des commerces ayant vendu des articles n’étant pas de première nécessité, lorsque c’était interdit.
Ce travail supplémentaire lié au Covid ne représente qu’une partie des 10 500 affaires habituelles, liquidées l’an dernier par le parquet. Près de 6800 d’entre elles se sont soldées par une condamnation par ordonnance pénale, alors que 380 autres dossiers, plus graves, ont été transmis aux tribunaux. Cette masse de travail mériterait d’être mieux gérée, à entendre certains députés. Ainsi, le groupe UDCVr a demandé que le nombre d’affaires en souffrance ne soit pas seulement stabilisé, comme c’est...