Elles sont trois mais pourraient être des milliers. Il y a les pionnières d’hier, les collectifs d’aujourd’hui et les rêves pour demain. Il y a Cilette Cretton, Constance Lambiel et Mélie Fournier. Trois femmes. Trois féminismes. Un combat.
A 75, 43 et 11 ans, ces trois générations prouvent que la lutte pour l’égalité n’a pas d’âge. Ni de forme. Et encore moins de barrière. De la timide grève des femmes de 1991 à l’appel pour un avenir meilleur, en passant par la déferlante violette d’il y a deux ans, retour sur l’évolution du militantisme féministe valaisan.
1991: faire sa place
Cilette Cretton est née trois mois après l’armistice de 1945. Sa révolte se nourrit à la vision de ses parents, tous deux enseignants. «Ils faisaient le même métier mais papa était plus payé. Alors que maman s’occupait en plus du ménage.» Voilà comment naît un combat.
Un engagement qu’elle mènera...