«On croise les doigts pour que l’analyse de ce dernier échantillon soit négative.» En cette semaine de la Toussaint, le vigneron Yves Luisier est venu prêter main forte au collaborateur de l’office de la viticulture Guillaume Coupy pour prélever les ultimes feuilles de vignes suspectes dans une vigne de Fully. Et pour avoir l’assurance que la menace d’une épidémie de flavescence dorée a pu être écartée du vignoble valaisan. «Il faudra encore attendre deux à trois semaines pour connaître les résultats des analyses et être pleinement rassuré», tempère l’agrotechnicien collaborateur à l’office de la viticulture.
Les ceps suspects doivent être arrachés
C’est la découverte d’un premier cas de flavescence dorée fin 2016 dans une vigne de Fully qui a obligé le Service de l’agriculture valaisan à mettre en œuvre une campagne complète destinée à faire barrage à cet organisme nuisible classé comme particulièrement dangereux, car elle conduit à la mort...