La commune de Sierre a gagné son combat.
Le Grand Conseil, contre l'avis du Conseil d'Etat, a accepté de modifier la loi, comme le demandait la députation sierroise, pour que la Cité du Soleil ne soit plus tenue de payer 10% de la masse salariale des professeurs d'UniDistance, lesquels ne travaillent pas directement sur place.
Christophe Claivaz (PLR) a rappelé que l’activité d’UniDistance se limite à 6 personnes sur le site de Sierre, alors que la facture pour la commune se monte à près de 400 000 francs par an. «C’est beaucoup», estime le chef du groupe PLR.
Les députés du Valais romand se sont retrouvés dans cette argumentation, hormis le PDC du Bas qui a suivi son conseiller d'Etat Christophe Darbellay.
Les élus du Haut se sont opposés à ce changement législatif. Egon Werlen (chrétien-social du Haut) estime par exemple que les intérêts d’une seule ville s’opposent ici aux intérêts de l’ensemble du canton.
Christophe Darbellay dur avec Sierre
Christophe Darbellay s'est montré dur avec l'avis exprimé par la députation sierroise. «Cette motion est une Siervoise», qui défend les intérêts particuliers de Sierre, a-t-il déclaré avant d'ajouter: «A Sierre, vous voulez beaucoup de choses, vous voulez un collège, mais c’est plus difficile lorsqu’il faut sortir le porte-monnaie »
Impossible pour lui d'accepter la motion Si on applique cette règle à toutes les écoles du tertiaire, les conséquences financières seraient importantes. Selon lui, son Département ne dispose pas des moyens de compenser ce que Sierre ne paiera plus.
Finalement, le Grand Conseil a suivi la députation sierroise par 69 voix contre 51.