tirer un trait sur le passé, payer la facture et repartir sur des bases saines. Voilà en substance la stratégie présentée hier à la presse par le gouvernement cantonal pour pérenniser la caisse de prévoyance du personnel de l’Etat du Valais (CPVAL) et ses 17 000 affiliés. Le coût global de cette réforme structurelle va s’élever à 1,6 milliard de francs pour l’Etat. Les fonctionnaires et les enseignants participeront à l’effort de redressement financier avec une diminution des rentes et une flexibilité de l’âge de la retraite. Explication en six points.
V «Réforme inéluctable»
La réforme apparaissait «inéluctable», estime Roberto Schmidt, chef du Département des finances. Les raisons en sont plurielles. L’espérance de vie qui s’est allongée et les taux d’intérêt historiquement bas sont communs à toutes les caisses publiques. Par contre, «jamais la CPVAL n’a été intégralement capitalisée, ce qui a aussi pesé sur les rendements», explique Roberto...