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Une publication de prestige pour la HES-SO Valais

La Haute école d’ingénierie de la HES-SO Valais-Wallis a eu les honneurs d’une prestigieuse revue scientifique, qui a publié une étude du groupe de recherche du professeur Philippe Jacquod sur les faiblesses des réseaux électriques.

26 nov. 2019, 18:05
Philippe Jacquod, professeur à la Haute école d’ingénierie de la HES-SO Valais-Wallis, et Melvin Tyloo ont eu les honneurs d'une revue scientifique prestigieuse.

Quelle est la centrale électrique qui, si elle était subitement déconnectée, générerait le plus de perturbations sur le réseau? C’est à cette question qu’ont voulu répondre Melvyn Tyloo, Laurent Pagnier et le professeur à la Haute école d’ingénierie de la HES-SO Valais-Wallis Philippe Jacquod dans leur dernière étude publiée la semaine dernière dans «Science Advances», l’une des revues scientifiques les plus prestigieuses.

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Alors que les énergies renouvelables modifient en profondeur la structure même des réseaux électriques, le chercheur et son équipe proposent une nouvelle méthode «élégante et efficace» pour identifier leurs vulnérabilités.

«C’est un problème vieux comme le monde. Imaginez un groupe de copains. L’un d’entre eux décède. D’un coup, les autres ne se voient plus. Pourquoi? Car il s’agissait de l’acteur clé qui faisait le lien entre tous les autres.» De la même manière, l’étude que le trio de docteurs en physique théorique a réalisée propose une nouvelle méthode pour identifier efficacement les acteurs clés des réseaux électriques.

Une double fierté

A la suite de l’annonce de la publication, Philippe Jacquod et son équipe se disent doublement fiers, «tout d’abord car nous avons développé une solution efficace et élégante à un problème tout sauf trivial. Ensuite car être publiés dans une revue aussi prestigieuse que «Science Advances» aura une incidence directe sur l’impact de notre travail.»

Le professeur précise encore que cette étude, démarrée il y a deux ans et financée par le Fonds national suisse de la recherche scientifique, n’en est pour l’instant qu’au stade de «proof of concept», soit de la démonstration de faisabilité. Des contacts ont déjà été pris avec Swissgrid afin d’exporter ce travail dans la gestion des grands réseaux.
 

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