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Une plaque du pardon aux victimes de prêtres pédophiles est posée à Monthey

Quinze Valaisans ont dénoncé des prêtres qui ont abusé d’eux dans leur enfance. Dont Stéphane, victime d’un Marianiste à Monthey dans les années 70. Un acte de mémoire a eu lieu samedi à la chapelle du Closillon.

22 févr. 2020, 18:25
La plaque a été dévoilée samedi à la chapelle du Closillon en présence de Mgr Lovey, Stéphane, l'une des victimes d'un prêtre, et le Père Gruber, supérieur des Marianistes.

L’émotion était palpable dans la chapelle du Closillon de Monthey samedi dernier. Monthey, c’est la ville où Stéphane – qui préfère taire son nom de famille – a été abusé sexuellement à de multiples reprises, adolescent, par un prêtre de la communauté des Marianistes. «C’était il y a 46 ans, mais pour moi, comme pour toutes les victimes, c’était hier. C’était dans une salle du CO des Reposieux, puis à la cure de Monthey, puis dans un appartement loin d’ici», raconte le sexagénaire valaisan retenant difficilement ses sanglots.

Pour aider à la reconstruction

Pour lui, comme pour d’autres victimes, ce samedi restera marqué à jamais comme un pas vers la reconstruction. Comme Stéphane avait émis son souhait à l’Évêché, une plaque pour «la reconnaissance des faits et la demande de pardon à toutes les victimes de pédophilie» a été posée dans la chapelle montheysanne samedi. «Elle remplira un devoir de...

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