Ils tiennent à leur invention comme à la prunelle de leurs yeux. Sébastien Walpen et Léonard Barras sont aux petits soins pour leur appareil de monitoring, qui ne paye pourtant pas de mine. Avec sa trentaine de centimètres de large pour à peine plus de hauteur, ce caisson métallique pourrait cependant être appelé à jouer un rôle déterminant ces prochaines années dans la lutte contre le cancer.
Diviser par dix les coûts
Grâce à leur instrument, les deux jeunes Valaisans et leur start-up Ceidos se proposent de faciliter la production d’immunothérapies cellulaires CAR-T. Concrètement, les deux ingénieurs ont imaginé d’automatiser la surveillance de culture de lymphocytes du patient, qui ont été au préalable génétiquement modifiés pour reconnaître et détruire les cellules cancéreuses. «L’objectif est de diviser par dix le coût de cette étape technique dans le processus de fabrication de ces nouvelles thérapies.» Actuellement, ce passage obligé exige la mise...