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Une instruction est ouverte contre le président de Leytron

Suite à une plainte contre inconnu déposée par Jean-Marie Cleusix, le procureur a ouvert une instruction pour violation du secret de fonction contre le président de Leytron.

28 mai 2014, 11:03
Une instruction est ouverte contre le président de Leytron Patrice Martinet, dans le cadre de l'affaire Cleusix.

Jean-Marie Cleusix, le chef du Service de l’enseignement, a déposé plainte pénale dans le cadre de l’affaire fiscale qui l’oppose à la commune de Leytron.

La commune a diffusé mercredi un communiqué de presse dans laquelle elle expose la procédure en cours, par l’intermédiaire de l’avocat Me Jacques Philippoz.

On y apprend que, comme il l’avait annoncé en janvier, Jean-Marie Cleusix a déposé une plainte pénale le 1er mars dernier contre inconnu pour violation du secret de fonction, violation du secret fiscal, diffamation et surveillance policière illicite. Me Philippoz note que «dans une motivation touffue, Jean-Marie Cleusix prétend être persécuté par la Commune de Leytron par pur «esprit de chicane».» Dans sa plainte, le haut fonctionnaire, cité par Me Philippoz, parle de harcèlement épistolaire et de harcèlement par surveillance policière, de violation du secret de fonction parce que son affaire fiscale a été portée sur la place publique et de diffamation «car la Commune de Leytron a menti en prétendant que Jean-Marie Cleusix avait demandé le remboursement des impôts prescrits, avec les intérêts».

Le procureur Patrick Schriter a ouvert une instruction le 5 mars pour les motifs évoqués, ainsi que pour un éventuel abus d’autorité. Le magistrat «a convoqué en qualité de personne appelée à fournir des renseignements» le président de Leytron, Patrice Martinet, ainsi que tous les conseillers communaux de Leytron et le secrétaire communal. L’audition de ces personnes a eu lieu le 28 avril. Deux jours plus tard, le procureur a indiqué que «l’instruction est désormais ouverte contre Patrice Martinet pour violation du secret de fonction», tout en se réservant le droit d’extension des motifs.

«L’instruction est toujours en cours», indique encore Me Jacques Philippoz.

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