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Les syndicats chrétiens vont lancer une initiative pour une hausse des allocations familiales

L'idée a été approuvé lors de l'assemblée des délégués mercredi soir. Les syndicalistes devront recueillir 4'000 signatures.

18 avr. 2018, 21:16
Les syndicalistes estiment que le coût sera gérable.

Quarante francs de plus pour les allocations familiales pour les enfants et vingt francs supplémentaires pour les allocations de formation, ce sont les deux augmentations proposées par une initiative lancée par les syndicats chrétiens du Valais avec le syndicat Syna actif dans le Haut-Valais. Le projet a été présenté mercredi soir à l’assemblée des délégués des syndicats chrétiens qui l’a accepté à l’unanimité.

Le Valais serait ainsi leader en la matière

Si le texte aboutit, il permettra aux familles valaisannes de recevoir 315 francs mensuels par enfant de moins de 16 ans au lieu des 275 francs actuels. «Le Valais redeviendrait ainsi leader en la matière, car, aujourd’hui, Genève et Zoug attribuent déjà 300 francs par enfant, et le canton de Vaud appliquera aussi le montant de 300 francs en 2019», argumente Bernard Tissières, coordinateur aux syndicats chrétiens.

Un coût supportable, selon les syndicalistes

Les syndicats chrétiens ont décidé de proposer une hausse moindre pour les allocations de formation. «Nous avons voulu prêter attention aux coûts que ces augmentations engendreraient. D’autant plus que le Valais est le canton qui attribue le plus d’allocations familiales du pays», précise Bernard Tissières. En 2016, les familles bénéficiaires étaient plus de 38'000 en Valais.

Les augmentations visées coûteraient 0,31% de la masse salariale cantonale globale, selon l’estimation des syndicalistes. Il s’agirait donc d’un montant de 27 millions supplémentaires attribués aux parents salariés et de 800'000 francs pour les indépendants. «On estime que ce coût est supportable. Cela ne va pas du tout mettre en péril l’économie de ce canton et sera un bon coup de pouce pour les familles qui auront une meilleure capacité de consommation», justifie Bernard Tissières.

4'000 signatures nécessaires

Ce sont les caisses d’allocations familiales, au nombre de 49 en Valais, qui distribuent ces allocations alimentées par les cotisations globales payées par les entreprises. «En Valais, les travailleurs y contribuent également à hauteur de 0,3%, ce qui n’est pas le cas dans les autres cantons», précise le coordinateur des syndicats chrétiens.

Une fois leur initiative déposée et approuvée par la Chancellerie, les syndicalistes disposeront d’un an pour récolter les 4000 signatures nécessaires. «Nous sommes confiants», conclut Bernard Tissières.

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