«Depuis le confinement, je parle souvent par Skype aux jeunes autistes que je suis d’habitude. Il arrive encore que je les rencontre, mais c’est un peu compliqué en cette période de coronavirus», souligne Loriane Carron, directrice de l’association Eliezer qui accompagne des personnes autistes. Une période pas simple à vivre non plus pour les personnes autistes qui peuvent se sentir rapidement désécurisées. «Elles n’aiment pas les changements et les imprévus», ajoute Loriane Carron.
D’où l’importance de l’accompagnement des éducateurs et des psychologues spécialisés dans le domaine du spectre de l’autisme actifs au sein de l’association Eliezer. «Nous travaillons avec des personnes dans toute la Suisse romande, mais la large majorité d’entre elles se trouve en Valais», explique Loriane Carron. Ainsi, sur les 70 personnes suivies en 2019, 60 étaient des Valaisannes, de 0 à 65 ans.