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Un Vert vaudois condamné pour avoir accusé Philippe Nantermod de corruption

Sur Twitter, un militant vert s’en est pris à Philippe Nantermod le traitant de «corrompu». Le conseiller national PLR a déposé une plainte pénale pour diffamation. La justice lui donne raison.

06 août 2020, 13:59
La justice a donné raison à Philippe Nantermod.

Un tweet visant Philippe Nantermod aura coûté 1325 francs (amende et frais de justice cumulés) à un Vert vaudois. S’ajoute à cela une condamnation à 45 jours-amendes avec sursis. En octobre 2018, cet internaute accusait l’élu PLR d’être «un corrompu qui touche de l’argent des caisses maladie», relate 20min.ch.

A lire aussi: Philippe Nantermod renonce au groupe de réflexion du Groupe Mutuel

Le militant faisait référence à un débat sur le plateau d’«Infrarouge» un mois plus tôt. Le conseiller national confiait alors avoir accepté une offre du Groupe Mutuel pour siéger dans un groupe de réflexion rémunéré. Il était question d’un montant maximal de 10 000 francs pour «cinq ou six séances» annuelles.

Bousculé sur la problématique de l’indépendance, Philippe Nantermod avait renoncé dans la foulée d’y siéger. «J’ai fait une erreur à l’époque en acceptant une rémunération du Groupe Mutuel, mais je m’en suis rendu compte immédiatement. Je n’ai jamais touché un centime pour mes engagements politiques. Ce tweet était une attaque à mon honneur», explique-t-il.

C’est la seconde fois que le vice-président du PLR suisse dépose plainte pour diffamation. Il y a «deux ou trois ans», un Lausannois avait proféré à son encontre une insulte à caractère scatologique.

Ce tweet était une attaque à mon honneur.
Philippe Nantermod, conseiller national

Avant de saisir la justice, Philippe Nantermod a d’abord écrit au militant pour qu’il supprime sa publication. Sans succès. «Je lui ai fait remarquer que c’était de la diffamation et que ça relevait du pénal, mais il n’a pas voulu retirer son tweet. J’en ai eu marre et j’ai donc interpellé le Ministère public.» 

Selon l’élu, cette condamnation s’apparente à «une bonne piqûre de rappel». Il précise: «C’est grave d’accuser quelqu’un de corruption. Cela suppose qu’on viole ses fonctions pour son intérêt privé. Pour un politicien, c’est difficile de faire pire.»
 

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