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Un Valaisan témoigne: «L’AVC de ma femme ne nous a pas séparés»

A 50 ans, Danielle Zufferey a subi un accident vasculaire cérébral qui l’a rendue aphasique. En cette Semaine internationale du cerveau, son mari raconte comment le couple a dû réaménager sa vie.

14 mars 2019, 05:31
Danielle et Gilles Zufferey témoignent pour montrer qu’il est possible de remettre du soleil dans sa vie malgré les séquelles d’un AVC.

Un coup de tonnerre dans un ciel bleu. C’est le sentiment ressenti par Gilles Zufferey (58 ans) lorsque sa femme Danielle (57 ans) est victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Cette enseignante d’anglais a alors 50 ans. «C’était un dimanche, en 2012. J’étais en France ce jour-là. Quand je suis rentré le soir, j’ai retrouvé ma femme étendue sur le sol de la cuisine», raconte Gilles Zufferey, dans l’appartement du couple à Martigny.

Nombreuses séquelles

Si son épouse a été sauvée – «elle a été durant une semaine entre la vie et la mort» –, elle a gardé plusieurs séquelles. Paralysée du bras droit, elle a de la peine à marcher et est aphasique. «Cela signifie qu’elle n’arrive plus à parler, ni à lire», explique son mari. Un handicap qui prive Danielle Zufferey de son métier d’enseignante. «Cela a été dur à accepter pour elle au début», confie son époux....

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