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Un talus comme épée de Damocles

Un important terrassement est effectué au départ de la route de Nendaz. Les voisins et les passants s'inquiètent des glissements de terrain en cas de fortes pluies.

31 mai 2014, 00:01
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De loin, on dirait que le coteau tire la langue. Une langue de terre claire. De plus près, vu la pente, cela pourrait ressembler à un toboggan ou alors à un tremplin de saut à ski. C'est en fait un chantier. Une grande gravière située juste au-dessus de la route de Nendaz, quelques dizaines de mètres après la cave Giroud. Des camions se succèdent sur les hauts du terrassement et déversent de la terre. Un peu plus bas, deux pelles mécaniques façonnent ces remblais et dessinent une pente. Cette pente commence à sérieusement inquiéter Emmanuelle de Kalbermatten, gérante d'un magasin d'ameublement et de décoration situé juste au-dessous du chantier: "J'ai peur qu'en cas de fortes précipitations, tout dégringole. La pente est très raide et il n'y a pas de végétation pour retenir le terrain. Même si des vignes ont été plantées sur la première partie, le reste est en terre....

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