«J’ai creusé quelques sillons rouges dans cette terre noire.» Cette phrase, Georgie Lamon aimait la répéter lorsqu’il évoquait son parcours politique du côté de Lens. Son principal combat, il l’a mené pour les plus faibles. Dans sa commune, dans son canton, mais aussi dans le monde à travers cette association Yelen créée après avoir découvert le Burkina Faso lors du mariage de sa fille avec un danseur professionnel burkinabé. «Il est mort en allant aider les plus faibles sur un autre continent. D’un côté, ça lui correspond tellement. De l’autre, c’est encore plus dramatique», témoigne David Bagnoud, président PLR de Lens et filleul de Georgie Lamon.
Socialiste grâce à sa mère
Son engagement politique à gauche, il le doit à sa mère. «Elle m’a donné le sens de l’humain. C’était quelque chose de sacré pour elle», explique Georgie Lamon dans sa dernière interview au «Nouvelliste» en 2014. En politique,...