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Un député-suppléant valaisan arrêté 14 jours au Japon

Une virée trop arrosée lui a fait confondre son hôtel avec un bar karaoké lors d'un périple au Japon. Cet élu PDC s'est énervé et a fini au poste de police. Pendant deux semaines!

27 mai 2018, 19:12
En cas d’arrestation au Japon, la police peut maintenir une personne en détention jusqu’à 23 jours sans l’inculper.

Le député-suppléant du Valais central Frédéric Brantschen a passé une bonne partie de ses vacances au Japon, enfermé dans un poste de police. Parti en janvier dernier à la découverte du pays du Soleil-Levant, ce jeune démocrate-chrétien âgé de 30 ans a payé chèrement une soirée un peu trop arrosée, comme il l’explique lui-même.

«Je venais d’arriver dans le quartier populaire d’Asakusa à Tokyo. J’ai fait la fête et au moment de trouver mon nouvel hôtel, j’ai confondu sa réception avec celle, adjacente d’un bar à karaoké, fort ressemblante.»

Quiproquo vaudevillesque

La suite tient du quiproquo vaudevillesque. «Alors que le réceptionniste me refusait, fort logiquement, de me donner ma chambre, la barrière de la langue et la fatigue aidant, outre le fait que les indications ne sont écrites qu’en japonais, la discussion s’est envenimée» témoigne le Valaisan domicilié à Vex. "Nous nous sommes empoignés», confesse-t-il.

La police l’a conduit au...

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